Beware of the past

Elliot Kripte, 11 ans, n’est pas rentré de l’école, hier au soir. Il s’agit de la treizième disparition en moins d’un mois dans la ville de Londres. Jusqu’ici, pas une seule victime n’a été retrouvée et les forces de l’ordre semblent dépassées par les événements. Aucune piste s’ouvre à eux et pas un seul indice pour les mener dans une direction. Rien ne semble unir ces treize personnes, âgées de 5 à 43 ans. A l’heure où nous publions ces lignes, il n’y a toujours pas trace d’une quelconque demande de rançon. La seule chose certaine, c’est que la ville tremble de peur et que personne n’est à l’abri.



LES VICTIMES RETROUVEES
C’est dans l’après midi de la veille que les policiers ont enfin mis la main sur les ravisseurs des 29 personnes enlevées ces deux derniers mois. Aucune ne semble avoir été blessée mais elles semblent souffrir de troubles psychologiques importants. Qui peut dire quel genre d’horreur on a bien pu leur montrer et leur faire subir ?
Les ravisseurs étaient au nombre de quatre. Quatre scientifiques désireux « de faire avancer la science » . La police nous assure qu’ils se chargent de leur sort et que les victimes vont bien. J’ai eu cependant l’occasion de rencontrer le petit Elliot Kripte, le petit garçon de 11 ans enlevé le vendredi 13 du mois dernier, alors qu’on le ramenait dans sa famille. Au discours qu’il m’a tenu, je ne suis pas sûr que sa santé mentale soit intacte. Voici un extrait, mot pour mot, de ce qu’il m’a dit :
« Vous savez, là bas, j’ai fait des choses extraordinaires. Quand je me concentrais j’arrivais à être tout en feu. C’était amusant parce que mes vêtements étaient tout brûlés et que lorsque je redevenais normal, j’étais tout nu… »
Je vous laisse juger par vous même.



LE TUEUR NOUS PARLE ENFIN
Vous avez tous entendu parler des 12 meurtres sanglants qui ont eu lieu ces 6 dernières semaines dans toute l’Angleterre. Jusqu’ici, aucun indice n’avait permis aux forces de l’ordre de les mener vers une piste fiable. L’enquête semblait piétiner, jusqu’à hier matin, lorsqu’une lettre fut apportée au commissariat de Londres. En voici le contenu :
« Chers simples humains,
Vous nous cherchez ? Nous vous trouverons. N’essayez pas de nous arrêter, nous rectifions simplement les erreurs que vos collègues ancestraux ont faites. La justice. Voilà ce que nous faisons. Il y a maintenant 108 ans que des monstres ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Des mutants. Nos arrières grand parents ont été les cobayes de ces soit disant scientifiques. Ils ont été séquestrés et torturés nos ancêtres. Il est tant de changer la donne, de retourner la situation. Et c'est ce qui est en train d'arriver. »